L’eglise Romane St Étienne de Waha rayonne
Dans les ardennes belges et plus exactement à Waha, vous pourrez découvrir une église tres particulière. Il s’agit de la plus ancienne église gallo romaine que nos voisins Wallons ont reçu en héritage. L’église Saint Étienne à été consacrée au patron et bienfaiteur Saint Stéphanus. Cette bâtisse se situe sur les hauteurs des plateaux de la roche calcaire entre le Condroz et le massif des Ardennes, plus précisément à proximité de la ville de Marche-en-Famenne.
Cette église inaugurée le 20 juin 1050 par Théoduin, evêque à Liège, irradie une ambiance très remarquable. Les architectes et maçons à l’époque érigé cette bâtisse sous les influences anciennes et romaines. Non seulement la construction passionne car dès son entrée on est hypnotisée par une parade de couleurs qui reflète sur les murs blancs. Les rayons de soleil sont transformés par les vitraux avec lesquels les couleurs intensément claires deviennent symbole de la vie et de la mort. Sobre et de construction solide, cette église est entourée d’anciennes tombes et se trouve au centre de la petite bourgade rustique en Wallonie Waha et partiellement cachée par un vieux tilleul et une statue de moine en pierre bleue ardennaise. Ce sont de fidèles bénévoles locaux qui s’occupent et protègent ce magnifique héritage Wallon. Grâce à cette bâtisse, Waha est qui restera pour toujours relié au passé.
Dans la période celtique, Waha était un endroit stratégique, les romains sous les ordres de Jules César se sont également établis dans les villages de Rochefort, Waha, Marcourt et Arlon. D’autres monuments tels que la ferme de Blanc Curés et la vallée du Hédrée prouve que cette région est un véritable sanctuaire ou l’équilibre peut se trouver. A l’époque, il y avait deux églises Saint Martinus et Saint Étienne, elles étaient le symbole d’une riche vie religieuse à la campagne. Par la suite, la population diminue et la dominance Française, seulement une église persistera l’église Saint Étienne.
La clarté qu’offre cette maison de Dieu, sacrée au premier martyre de la croyance chrétienne Saint Stéphanus, possède un caractère mystique frappant. Un soleil qui se lève à l’est, jette ses rayons sur l’intérieur en murs blanc donne un aspect feu et flamme, une ambiance sereine et reposante qui transperce les magnifiques vitraux. Le travail des vitraux à été réalisé par l’artiste belge Jean-Michel Folon, qui s’est laissé inspirer pour représenter en six épisodes la vie de martyre de Saint Stephanus. Cette œuvre à d’ailleurs été le dernier de ses travaux, Folon c’est éteint octobre 2005.
Stephanus était un des sept diacres qui ont été profondément croyants en l’esprit saint. Il a réalisé de grands miracles que nous pouvons lire dans la bible. Jean-Michel Folon c’est laissé naviguer avec ces éléments d’époque en réalisant six aquarelles créée selon sa vision. Le diacre Stephanus à été lapidé, le prophète Johannes le Doper à été décapité et plus tard le Christ à été crusifié. L’atelier de la Loire, établi dans les environs de la Chartres Française, à fabriqué les vitraux en verres colorés et les a ensuite placer dans les fenêtres de plomb de manière traditionnelle en étroite concertation avec Folon.
La première partie du récit reprend Stephanus qui est allaité par une biche blanche, les juges aux chapeaux pointus rendant un jugement, le peuple criant et se bouchant les oreilles quand Stephanus proclame avoir vu le Christ, tenant le main droite de Dieu et en dernier des trois fenêtres Stephanus prie Dieu assisté par un ange et une colombe représentant l’esprit saint. La suite des 3 fenêtres représente la lapidation de Stephanus. Folon à représenter ces événements très frappants avec des flocons de neige qui tournoient progressivement vers le bas. Une vision tout à fait différente que la vision de Rembrandt de Rijn avec medio 1600. Sur l’avant dernière fenêtre, la main de Dieu apparait apportant la couronne du martyre dans cette lutte injuste et sur la dernière fenêtre sont représentés les trois calices dont un comprend des roses rouges qui symbolisent la dignité du martyre de Stephanus.
La symbolique de couleur avec des oiseaux et un ciel bleu vif, représente la liberté et c’est dans les plus petits vitraux qu’est représenté le récit de la lapidation de Stephanus. Une source d’inspiration que l’artiste – graphiste Folon à aussi utilisé pour créée les affiches pour le 200ème anniversaire de la Révolution Française et des droits de l’homme pour Amnesty International. Passionnant sont aussi les autres œuvres de l’artiste qui ont été exposé dans le monde entier, son œuvre la plus importante restera sans doute celle des vitraux de cette vieille église romaine de Waha. Le jeu de couleur intense entre les personnages et le soleil marque et fait en sorte que l’on n’oublie pas ou plus.
L’église Romaine Saint Étienne de Waha rayonne et fait partie intégrante du patrimoine Wallon dans sa région. Déjà par le passé, cette petite bourgade ardennaise était remarquable de par ses statues sculptée dans le bois par le maître anonyme de Waha, qui au début du 16ème siècle fabriquait des chefs d’œuvres et dont on peut encore venir en contempler la beauté car quelques unes sont actuellement encore présentes dans l’église.
Voici la fin de l’épisode sur l’église de Waha mais bientôt vous trouverez d’autres anecdotes sur la belle Wallonie.